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La Maison les beaux jours

LA MAISON LES BEAUX JOURS – un lieu de vie, une aventure humaine

Bonjour et bienvenue je suis Vanessa Le Gléau, une des fondatrices de La maison les beaux jours, je suis ravie de voir que vous êtes intéressé par le concept de notre collocation pour seniors. Je vais me présenter, je suis infirmière depuis 20 ans et en libéral depuis 17 ans. Ce qui m’a amené à créer ce concept de colocation vient tout d’abord d’une envie d’investir dans la pierre pour consolider une future retraite. Mais un simple investissement locatif était loin de me satisfaire, cela me semblait dénué de sens, mon leitmotiv étant de prendre soin des gens, et en particulier des personnes âgées. De plus mon quotidien professionnel m’a amené à un constat face au vieillissement de la population, en effet l’isolement, la détresse, la solitude des dernières années de ma patientèle âgée et l’absence de solutions alternatives à l’EHAD s’est avérée très difficile pour moi. De ce constat est né ce projet sociétal et inclusif : la maison les beaux jours, une solution me permettant d’investir tout en continuant de prendre soin des autres. J’ai une conviction simple mais profonde : les personnes âgées méritent mieux que l’isolement ou des structures impersonnelles. Et après trois années de réflexion, la Maison de Saint Mathieu a vu le jour et a ouvert ses portes en avril 2022.

Mais qu’est-ce qu’une maison les beaux jours ?

C’est tout d’abord un lieu de vie alternatif qui se doit de se trouver dans un lieu où il y a de la vie, l’idéal un centre bourg de village animé. C’est une maison aménagée qui peut accueillir 8 à 12 colocataires autonomes, âgés de 70 ans minimum. Chacun d’entre eux loue une chambre meublée avec une salle de bain et WC privatif. Ils partagent des pièces communes : le salon, la salle à manger, la cuisine. Ils sont aidés au quotidien par une maîtresse de maison. Elle leur sert une cuisine traditionnelle faite maison, elle gère les petits tracas du quotidien, les rendez-vous de chacun, médicaux ou autres. Donc pour résumer elle assure la gestion globale de la maison. La maîtresse de maison est aidée par deux auxiliaires de vie. Elles se chargent de l’entretien des parties privées au quotidien le matin et reviennent le soir pour le service du repas. La maison n’est pas médicalisée, il n’y a donc aucune surveillance la nuit d’où la nécessité d’une autonomie relative et surtout de l’absence de troubles cognitifs. En effets nos colocs s’entraident mais n’ont pas vocation à devenir aidants, cela serait trop lourd pour eux. La maison les beaux jours, c’est donc un vrai chez soi, pour des personnes encore autonomes, mais qui ont besoin d’un cadre sécurisant et vivant. Chacun y a son espace privé mais les repas, les activités, les souvenirs sont partagés… et surtout on recrée du lien. C’est une vraie solution de transition entre le domicile classique et l’EHPAD.

Pourquoi vivre dans une maison les beaux jours ?

La volonté première est de rompre l’isolement, et ainsi de restaurer les liens sociaux. Choisir d’emménager au sein de cette petite communauté permet de retrouver l’envie de faire des choses et d’aller vers les autres. Une solidarité se crée entre les colocs, des affinités se développent au fil du temps. On vit dans un lieu chaleureux, à taille humaine, on vit en ensemble, en colocation, avec bienveillance, entraide et respect. Vivre dans une maison les beaux jours permet à des personnes vieillissantes d’évoluer dans un environnement adapté, sécurisé, agréable. La maison est conçue en fonction de leurs besoins, adaptée aux contraintes de l’âge, mais aussi de façon que les colocs se sentent vraiment chez eux et pas seulement de passage. L’une des grandes forces de notre concept, c’est la mutualisation. Grâce à la vie en colocation, les frais sont partagés : ce qui permet à chaque colocataire d’avoir accès à du service à la personne, à un accompagnement de qualité, pour un coût raisonnable. C’est ce qui rend cette solution accessible, humaine et profondément juste.

Les objectifs de la coloc

Pour le colocataire :

  • Rupture de l’isolement
  • Emancipation des contraintes du quotidien
  • Accès à ses droits
  • Cadre sécurisant
  • Repas maison de qualité
  • Mutualisation des coûts

Pourquoi choisit-on la coloc ?

  • Quotidien devenu lourd
  • Isolement géographique et affectif
  • Perte d’envie / solitude
  • Domicile inadapté
  • Refus de l’EHPAD
     
La colocation ne convient pas à tout le monde. Le choix doit venir de la personne elle-même. Nos colocs, ce sont des gens vrais, avec leurs habitudes, leurs envies, leurs doutes aussi. Ce choix, ils doivent le faire en toute liberté. Certains viennent avec un petit sourire timide… et repartent avec des projets plein la tête ! La période d’essai est là pour ça. Ils testent, découvrent, et souvent… ils restent parce qu’ils se sentent enfin à leur place. Les limites de la coloc

Les limites de la coloc

Troubles cognitifs = non compatible

GIR < 3 = redirection vers un établissement adapté

Autonomie indispensable

Alors bien sûr, tout n’est pas possible en coloc. Il faut pouvoir vivre en groupe, être encore assez autonome. Les troubles cognitifs, les maladies neurodégénératives ou un GIR inférieur à 3 sont des freins majeurs. La maison n’est pas médicalisée, ce n’est pas un lieu de soins, c’est un vrai chez-soi. Si une personne a besoin d’une présence constante ou présente des troubles importants, on en parle avec elle et ses proches. C’est aussi ça, le respect de la personne.

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